ETERNAL DEFORMITY - "Frozen Circus" - Reviews

http://www.zwaremetalen.com/recensie/10122/Eternal-DeformityFrozen-Circus.html



Eternal Deformity - Frozen Circus
Code 666, 2008
Als je een cd thuis krijgt die wordt omschreven als circus metal, dan denk je in eerste instantie dat een handige publiciteitsmanager op hol geslagen is. Echter de namen van de bandleden en de titel van de plaat wijzen in dezelfde circus richting. Na het beluisteren van de plaat moet ik ook zeggen dat de naam circus metal de lading prima dekt. Een mengeling van muzieksoorten en sferen die inderdaad aan een circusvoorstelling doet denken. Van bijna sereen tot woest uithalend en van vrolijk tot diep treurig en alles wat daar tussenin zit. Even wonderbaarlijk als lekker.
Frozen Circus is de vierde cd van de Poolse band Eternal Deformity. Begonnen in 1993 ontwikkelde de band zich in de doom muziek. Een demo en drie cd's werden uitgebracht. Nu is in Code 666 voor drie albums een nieuw label gevonden en na een betrekkelijke stilte van zo'n zes jaar is men helemaal terug. Van de oorspronkelijke doom zijn nog wat restanten te vinden, maar die worden nu gemengd met prog, extreme, gothic en folk metal tot een geheel dat dus circus metal wordt genoemd.
Wat een bizarre mengelmoes en wat een heerlijke plaat. Gelijk het publiek in een goede voorstelling van een groot circus luister ik gefascineerd naar alles wat voorbij komt. Een razend knappe stoet van bont gekleurde tonen en melodieën. Machtig mooi, indrukwekkend en meesleurend. Afwisseling en variatie zonder dat het een rommeltje wordt. Door een mooie productie en mix tot een eenheid gesmeed, zonder dat dit de individuele onderdelen te kort doet. Van de eerste tot de laatste toon een muzikale belevenis. Ook vocaal en instrumentaal valt er het nodige te beleven. Ieder instrument krijgt de tijd en aandacht die het verdient. Ik heb geen woorden genoeg om deze muzikale belevenis verder te omschrijven, je moet zelf maar eens luisteren.
Geschikt voor een heel breed metalpubliek en qua compositie en productie op eenzame hoogte. Wat er aan ontbreekt is iets om mee te brullen of een melodie die in je hoofd blijft hangen. Nog iets minder sfeertje maken en iets meer musiceren en dan is het perfect. Maar voor nu is het al van grote klasse! Dit busje vol met Polen gaat het helemaal maken, hoop ik.
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Score: 91/100 :worship:
 
from : http://www.metalitalia.com/cds/view.php?cd_pk=6083


ETERNAL DEFORMITY - Frozen Circus

Sito web ufficiale http://www.eternal-deformity.com

Tracklist
1. Retrospection audio
2. The Force Of Your Heart
3. Unholy Divine
4. Little 15
5. Crime
6. So Silent
7. Thor’s Message
8. Endless Night
9. Lovelorn
Durata totale 00:42:45

ETERNAL DEFORMITY - Frozen Circus
Code666
Audioglobe
Nei negozi dal
29 Febbraio 2008


Recensione di Marco Gallarati
Rispettata e rimirata in ogni dove per la sua brillantissima scena death metal, la Polonia cerca di fare breccia anche in movimenti metallici meno estremi: già i Riverside offrono da qualche anno grandissime emozioni in campo prog, ed ecco che oggi ci provano anche gli Eternal Deformity, gruppo nato quindici anni fa come doom metal band e che in passato è riuscito ad autoprodursi un demo e ben tre full-length album. Questo “Frozen Circus” è il risultato dell’interessamento della sempre particolare Code666 allo stile dei nostri, un prog metal estremo infarcito di riferimenti orchestral-sinfonici, avant-black ed anche gothic. Un fedele termine di paragone – anche a causa delle similitudini fra le carriere delle due formazioni – lo si potrebbe avere con i bravi Oceans Of Sadness, in quanto sia i belgi che i qui recensiti polacchi riescono ad essere eclettici, orecchiabili, aggressivi, moderni e non banali con un freschezza ed una semplicità veramente invidiabili. La classe non è acqua, dicono in tanti, ed è la verità: questo ‘circo congelato’, nonostante le inquietanti note dell’intro “Retrospection” (fin troppo provocante visioni improvvise di clown dal ghigno satanico, ‘It’ docet), non si presenta così freddo e glaciale come il titolo e l’ottima cover potrebbero suggerire: gli Eternal Deformity sono molto bravi a convogliare le loro molteplici anime in un calderone cangiante ma compatto, sempre ondeggiante tra melodia, pesantezza, grotteschi incedere, tetra malinconia e pomposa sinfonia. In poche parole, trattasi di un combo che può davvero piacere a molte tipologie di metalfan. “The Force Of Your Heart”, probabilmente il brano più bello del disco, la drammatica “Little 15”, “Crime” e il suo chorus crepuscolare e la magnifica chiusura affidata alla epico-triste “Lovelorn”, vi accompagneranno con grazia e mestizia sotto il tendone marcio e carico d’ombre della band in questione; i quali membri, per non esser meno circensi, si fanno addirittura chiamare Announcer, Lion Tamer, Knife Thrower, Illusionist e Juggler, e si vestono pure a tema… E chi di voi non ha mai pensato di poter ammirare dietro le pelli un trasformista? Oppure vedere domare leoni con una sei-corde? E allora? Noi abbiamo già preso i biglietti per lo spettacolo serale, ci si vede alla cassa?
Voto: 7.5
 
http://www.heavylaw.com/c1985-Etern...ml?PHPSESSID=3e19ab33fbd429cdbd88460f80935583

Eternal Deformity - Frozen Circus (Code666 Records )Auteur: HeavyDragonNote: 8/10Année: 2008Style: Metal progressif Avant-guardisteTracklist
  • 01.Retrospection
  • 02.The Force Of Your Heart
  • 03.Unholy Divine
  • 04.Little 15
  • 05.Crime
  • 06.So Silent
  • 07.Thor's Message
  • 08.Endless Night
  • 09.Lovelorn [MP3]
Discographie (Chroniquée)
ExtraitsLiensConsultéeCommentaires [12] Site Officiel
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Poster un commentaire Une période de gel est prévue pour cet hiver, la dépression ne proviendra pas des pays scandinaves mais de l'Europe de l'ouest. Il est prévu que le froid accompagné de chutes de grêle glacera le sang à beaucoup de personnes. L'origine de la vague verglassante à été identifiée du coté de la Pologne. Ce pays émergent dans le domaine musical, propose de plus en plus de groupes et c'est au tour d'Eternal Deformity de passer le test de qualité. Le combo nous propose un nouvel album portant un titre plutôt intriguant : Frozen Circus. Le cirque, lieu de spectacles riches en étrangeté, de performances multiples et d'émotions, est mené dans une arène à l'abri sous un chapiteau. L'association du gel à cette idée laisse penser au premier abord que la formation veut faire une démonstration des performances les plus épurées qu'il soit.

Les Polonais officient sur cet opus dans un style très difficile à définir, d'où le lien avec le cirque (multi disciplinaire) . Les idées tombent de divers domaines empruntés à plusieurs styles : du heavy métal au death mélodique en passant par des pseudo-ballades. Pour le coup, Eternal Deformity s'exerce aux travaux d'expérimentations herculéens apportant un intérêt à Frozen Circus. En effet, l'utilisation d'instruments comme la flûte (« unholy Divine », « lovelorn »), du violon, d'orgues (« Crime »), et même de xylophone (« Endless night ») confèrent à l'album un charme et une richesse hors du commun. On retrouve sur ces lignes musicales des claviers véritables catalyseurs de mélodies. Le batteur Tymo, chef d'orchestre, dirige la troupe d'une manière métronymique. La vélocité de la double pédale est envoutante sur « The Force of your Heart » et le rythme polka est dépaysant sur « Little 15 ». Les équilibristes guitaristes Aro et Smyku font preuve d'une maîtrise sans faille. Les riffs sont mis en reliefs par un chant ou une rythmique bien appuyée. Les soli sont incroyables et opèrent de manière chirurgicale dans Frozen Circus.

Au niveau des lignes vocales le contortioniste et chanteur bassiste Kofi utilise son organe avec parcimonie. Le chant est adapté et oscille entre chuchotements, chants clairs et growls cinglants. Le trapéziste claviériste Kilo en back vocal donne de l'amplitude aux refrains, il arrive aussi que le chant féminin apporte sa contribution d'une manière très douce et discrète (“unholy Divine”). L'expérimentation est donc aussi menée sur cet aspect. Des titres comme “The Force Of Your Heart” ou le mélancolique “Lovelorn” marquent la tendance mélo Death alors que des titres plus calmes et “headbang appeal” comme “So Silent” (quel refrain !) orientent l'album sur une voie plus heavy. Le véritable hommage vocal de l'album est le titre “Thor's message” ravissant par la douceur du chant clair et la douleur du chant saturé.

Mais lorsqu'on analyse ces chants très variés, on s'aperçoit que certaines choses pêchent. Puisque pour répondre à la problématique de l'exercice de style, Eternal Déformity (on commence à comprendre le choix de ce nom) propose un élément de réponse : l'expérimentation ! La variété oblige à ne pas s'enliser dans un style et force le renouvellement mais alors qu'est-ce qui peut poser problème ?

Le point que j'ai pu noter (et peut-être à tort) c'est que le groupe ne sort pas de son cadre glacial. Les fondations de la structure musicale sont bien consolidées et il est difficile pour les Polonais de bifurquer sur des styles en ayant le temps d'approfondir. Pour les titres extrêmes j'ai trouvé le chant un peu à la traine par rapport aux déchainements musicaux. Les beats calibrés sont gorgés de puissance nourrissant des riffs vigoureux, mais le chant (déjà remarquable mais trop contenu) ne va pas au bout des choses pour accomplir la mission commune. La recherche de la perfection soustrait quelques charmes qui auraient pu rendre Frozen Circus encore plus attrayant. Vocalement “Endless Night” fait pâle figure malgré un soutien et une gamme instrumentale qui n'a pas à rougir.

Pour résumer la troupe d'Eternal Deformity signe ici un album très riche (mélodiquement et vocalement) et instrumentalement complet , établissant l'éventail du Metal mélodique avec un grand M sans prétention. La formation, grâce à une production impeccable, dresse le chapiteau et fait entrer sur scène des bizarreries clownesques ne se cantonnant pas à un style à répétition. La naissance d'émotions est différente à chaque écoute comme si Monsieur Loyal nous narrait une histoire différemment selon la sensibilité de chacun et selon l'humeur de l'auditeur. Si j'ai un conseil à vous donner c'est d'aller se jeter sur cet album car il est unique est son genre.

HD




Commentaires
Note des visiteurs: 8 / 10

Gounouman
Le 25-02-2008​

Note: 8/10​


Effectivement, un album unique et très complet, très riche, très intense, fourmillant de bonnes idées, très agréable à l'écoute.

Comme l'ensemble est assez "chargé", il est difficile d'écouter cet album d'une traite, et je préfère pour ma part m'écouter quelques titres de temps en temps, car cet album ne contient aucun déchet, tous les morceaux sont bons.

Et si l'influence d'Arcturus se ressent de temps en temps, elle ne devient jamais envahissante... Eternal Deformity a suffisamment de personnalité comme ça !

Seul le chanteur manque parfois un peu "d'envergure" je dirais, pour porter au sommet des compositions si ambitieuses... Mais comme l'a dit HD, rien de bien gênant non plus, l'ensemble tient merveilleusement bien la route. Une petite envie de Metal orchestral, grandiloquent, décadent et magique ? N'attendez plus, et venez accorder à ces géniaux fous polonais le soutien qu'ils méritent.


felixbm
Le 25-02-2008​

Note: 7/10​


Un bon album, certes! Mais assez difficile à appréender à la première écoute. On a affaire ici à du métal multidisciplinaire et "progressif".

Je suis d'accord avec le fait que le vocal est le principal, sinon le seul, défaut de l'album. On a droit par exemple à un refrain death très accrocheur sur The force of your heart mais ensuite à quelque chose qui me tappe litéralement sur les nerfs sur Little 15.


Mis à part ce détail, on a un album très poussé et chaque pièce a son charme particulier. Une belle découverte! Sigfried
Le 26-02-2008​

Note: 8/10​



Si tout l'album est du même moule que le morceau en écoute, c'est tout simplement magistral... Il faut que je me le procure! HeavyDragon
Le 26-02-2008​

Note: 8/10​



L'album est très intriguant, mais "Little 15" comme le dit Felixbm est du genre a tapper sur les nerfs, mais apporte à l'album sa caracteristique. plus tard quand on parlera de l'album, on parlera aussi de cette piste. Mais Sigfried tu peux te le procurer si t'as aimé Lovelorn ! Excaliburfury
Le 26-02-2008​

Note: 8/10​



Où est ce que l'on peut commander l'album sur le net, j'ai regardé sur amazon et price minister mais j'ai fait chou blanc .. Bonobo_666
Le 27-02-2008​

Note: 8/10​


Quelle découverte !!! Merci à S.O.G. ... et à HD pour la chro

Indéniablement, ce qui fait la force de cet opus, c'est sa créativité, son inventivité, ce mélange des genres (Heavy, Prog', Death, Goth', ...) qui lui procure une réelle personnalité tout en restant étonnamment cohérent et captivant d'un bout à l'autre.

Malheureusement (une fois de plus) cette petite perle n'est pas disponible sur le marché français... C'est donc directement au groupe qu'il faut s'adresser si vous voulez vous procurez l'album. Espérons donc qu'un distributeur ou qu'un label qui passerait par là se décide à le sortir en France. Carton assuré !


Passez cet album entre les mains d'un Andy Sneap ou d'un Fredrick Nordstrom afin de lui donner un poil de 'patate' en plus, et vous obtiendrez l'un des futurs leader de la scène européenne.... Enorme ! Siraxta
Le 27-02-2008​

Note: 8/10​


Très bon album que voilà!!

Le mélange des styles est très bien orchestré, tout comme l'ambiance cirque glauque ( ça me rapelle Einsamkeit de Lacrimosa haha) très prenante et interessante, bien que pas tant exploité que ça (dommage).

Je me demande un peu comment va évoluer le groupe après cet album, surtout qu'ils ne pourront pas éternellement jouer sur la même ambiance...


Très bon album, très agréable à écouter Spirit Of Gaia
Le 29-02-2008​

Note: 8/10​


Entiérement d'accord avec ta superbe chronique HD

Alors que dire de plus ?
Hé béh pas grand chose en fait ... Juste que j'ai été complétement conquis par cet album .

Il s'agit ici d'un album d'une grande classe de part ses effets grandioses alliant ambiances symphoniques classiques et plus atmosphériques .
Bien évidemment, on est pas en manque musicalement côté Métal ! Rregroupez un peu tous les styles, et vous aurez Eternal Deformity .
Quant à la production, elle est parfaite et met trés bien en valeur tous les instruments de ce Frozen Circus .


Je suis content d'avoir découvert ce groupe Reste plus qu'à acheter l'album Dreamer
Le 01-03-2008​

Note: 8/10​


Moi aussi je met 8. Il s'agit en effet d'un univers à part. Le mélange est parfaitement maitrisé, la touche gothique, légèrement prog m'ont bien plus.
Et c'est là qu'on voit qu'il s'agit du quatrième album. Mais comment ce groupe a t-il pu rester inconnu si longtemps en France. Ahlala si Heavylaw Records était là.
Les éléments mélodiques et rythmiques métal s'accordent parfaitement. La touche Arcturus n'est pas pour me déplaire et comme le dit Gounou, l'influence est tout à fait digérée.
Quand j'entends la voix je me dis, ah ça me rappelle un truc trop bien mais je sais plus ce que c'est et là c'est plutôt bon signe.


Du tout bon, penchez vous dessus. Doryan
Le 01-03-2008​

Note: 8/10​


Un album qui mélange habilement tous les styles de métal existants : Death, symphonique, progressif, power, mélodique, heavy. Tous bons métalleux devrait au moins se retrouver une fois sur une partie de l'album. Et quand vous apprécier chacun des styles de l'album, vous ne pouvez qu'être conquis par cette diversité musicale.
Les enchainements sont parfaits et l'ambiance si particulière apporte de la profondeur à l'album.

Une très bonne surprise, merci SoG


Excaliburfury
Le 02-03-2008​

Note: 8/10​


Voilà j'ai récupéré l'album via leur label , et le moins que je puisse dire c'est que c'est très travaillé. Les fan de prog et de black sympho devraient y trouver leur compte .


Moi en tout cas je me suis régalé MelonMan1981
Le 05-03-2008​

Note: 8/10​


Grosse grosse découverte et gros coup de coeur direct, très bonne prod et compos d'acier assez variées et rythmées.

Franchement, c'est du tout bon, c'est rafraîchissant un album comme ça, rien de tel pour encore plus m'ouvrir vers le côté "extrême" du metal... et en ce moment, avec ce groupe, Misanthrope ou Shade Empire, je suis servi !

Ca mérite facile le 8/10 en tout cas
 
A review that I did for Swiss mag Transit (www.transitmag.ch)


ETERNAL DEFORMITY | Frozen Circus
Code666
Amateurs de monstruosités en tous genres, entrez ! Venez découvrir le cirque déglingué d’Eternal Deformity. Sur la piste de ‘Frozen Circus’, les créatures hybrides se succèdent, tour à tour séduisantes ou cauchemardesques. ‘Retrospection’ plante le décor avant un premier assaut, ‘The Force Of Your Heart’, où des riffs puissants côtoient un synthé ramené des 70’s, des arrangements de cordes sublimes, des solos lumineux… Les Polonais revisitent ‘Little 15’ de Depeche Mode. Son riff, dernière trace du passé doom du combo, écrase tout sur son passage, illuminé par de légères touches goth dignes de The Provenance. ‘So Silent’ poursuit sur un black rageur, se muant par instant en pièce aux relents prog. On y découvre un Announcer, alias Przemyslaw Kajnat, à l’aise dans tous les registres, alternant avec classe grognements black et envolées mélodiques. ‘Thor’s Message’ ne calme pas le jeu, dans un registre parfois proche du Covenant des débuts. ‘Endless Night’ louvoie entre heavy et prog chatoyant, tandis que ‘Lovelorn’ conclut le bal au son d’un violon désenchanté, sur fond de doom et de cavalcades heavy. Mais si expérimentaux que soient les titres de ‘Frozen Circus’, ceux-ci restent compacts, les mélodies envahissant irrémédiablement l’esprit de l’auditeur. Insaisissable, unique, avant-gardiste : les adjectifs pleuvent pour tenter de cerner le monde d’Eternal Deformity. Un seul pourrait suffire : grandiose ! [Dave]
www.eternal-deformity.com
 
From Obsküre (France):

Fille spirituelle des expérimentations baroques d’Arcturus, la teneur de l’Electro-Metal des Polonais Eternal Deformity pourrait régénérer l’intérêt d’une frange du public metal pour ce type d’essai. Souhaitant se défaire des carcans organiques du genre pour toucher des espaces colorés et expérimentaux, le spectacle de "Frozen Circus" opère un patchwork des différents modes opératoires existant en tant que sous-genres du Metal. Phrasés heavy, accents death, l’ambition d’Eternal Deformity est d’unifier tout cela dans un ensemble cohérent, dynamique et friand d’enrichissement instrumental, que ces derniers passent par le recours à une acoustique exotique ou aux machines héritées en musique de la révolution industrielle.

Sur le plan des formes, le groupe parvient à une certaine fluidité même si certains collages synthétiques ne donnent pas dans une finesse extrême. Ils s’avèrent extrêmes voyants parfois, assommant plus qu’ils ne suggèrent. Cela étant, Eternal Deformity fait preuve de vaillance, voire d’ambition en termes de mise en place.
La récompense résidera en une estime méritée pour la plupart des formes exposées sur l’album. Car pour le reste et sur le fond, en comparaison à l’œuvre de maîtres du genre (type Arcturus, pour y revenir), les assemblages d’Eternal Deformity renvoient une forme de… timidité, oui. Ne pas goûter à Arcturus avant de tester "Frozen Circus". Faire le contraire, plutôt. Dans le cas inverse, l’adepte pourrait connaître la désillusion, surtout au vu de l’expérience d’une formation dont les débuts remontent à 1993 et qui a, depuis, cumulé à son actif pas moins de quatre albums studio. Comme si la démarche, osée pour ne pas dire extrême en tant que telle, se diluait dans le désir du collectif d’obtenir un résultat le plus mélodique, voire le plus catchy possible. Un "Arcturus pop", en quelque sorte, quoique le comparatif s’avère un brin réducteur.
Cet impératif mélodique, conscient ou non, affadit nettement "Frozen Circus". Il l’apparente à un simple exposé de capacités techniques, lequel ne découle que rarement sur un vrai souffle. Ainsi en va-t-il de l’acte manqué "Little 15", reprise de Depeche Mode jouant de gros effets de manche là où le groupe aurait au contraire pu choisir de réinventer le minimalisme originel qui marquait la composition. Mais là, le groupe en fait trop. Bien dommage.

Au final, il reste sur "Frozen Circus" une musique bien jouée, peu catégorisable (un bon point) et un disque certes attrayant. Mais la réalisation de ses promesses reste en suspens, hormis peut-être le temps d’un héroïque "Thor’s Message" : un des rares titres à contenir une émotion véritable et qui nous fait dire qu’Eternal Deformity pourrait réellement épater à l’avenir… à condition d’aller jusqu’au bout de sa démarche. Ce groupe peut tout embrasser, il lui reste à voir plus loin.

Allez. Levez-vous, n’ayez pas peur.

65/100

By Emmanuël
 
From metalreview

I once read an interview with Anton LaVey wherein the interviewer asked the founder of the Church Of Satan about his opinion of metal. LaVey's response was something not unlike this: metal isn't evil; the only truly evil music is carnival music. (LaVey himself had traveled with the circus in his youth, and he played the calliope and kept lions as pets and such.) I'm not quoting that perfectly, I know, but I read that like fifteen years ago and they say the first thing that goes is the...uh...um...I forgot what we were talking about.

Oh, right... Eternal Deformity

Anyway, since I've seen the movie Freaks, I share LaVey's opinion of circuses and carnivals. They're far creepier than anything some church-burning, corpse-painted blasphemer could devise. With that in mind, it's a shame that Poland's Eternal Deformity trade primarily in theatrical goth metal instead of something a bit more sinister, because I was hoping for some spine-tingling Something Wicked This Way Comes-referencing creepshow type shit. (When I mention Something Wicked, I mean the Bradbury novel, not the Iced Earth album.) Instead, what's here is no more devilish than the last Alice Cooper tour. It's about the show, the mood, and not about the fright factor, and that's a shame, because carnies are freakin' scary.

Mostly, as I mentioned, Frozen Circus is goth metal, with dashes of power, black, and prog, all performed with a heavy dose of theatrics. The band members go by names like "Announcer," "Illusionist," and "Lion-Tamer," and there's a whole art-rock aspect with the carnival theme. Despite that the effort is conceptual, the album doesn't appear to have a distinct storyline, and only moments like the coda of "Crime" and the intro track "Retrospection" exhibit actual carnival music stylings. (The stuttering time-changes in that last part of "Crime" are the album's only truly weak moment, since they sound more like the CD player skipping than an intentional musical idea.) The production on Frozen Circus is slick as hell, with dominant keys and solid-state guitars. Eternal Deformity is more concerned with mood than brutality, and the production reflects that emphasis.

The songs are surprisingly lively, considering the usual gothic reliance on melancholy moping (There's that power metal influence I mentioned.). These tunes are eerie but not frightening, morose but not weepy, dark but not deviant. The album starts strong with the blackened power of "The Force Of Your Heart," and treads similar ground in "So Silent." On a moderately negative point, when it all comes down, the best song here is the cover of Depeche Mode's "Little 15." (The result: I knocked a half-point off for the centerpiece being written by someone else some two decades ago.) Aside from that borrowed glory, the album closer "Lovelorn" is also worthy of mention, which opens with the album's most somber moment with some nice work by cellist Acrobat.

As with most Polish metal bands, Eternal Deformity performs their chosen style with appropriate reverence, skill and aplomb. Goth metal may not be your favorite, but it's hard to deny that these guys do it well. Goth metal is not my favorite, either, but I do enjoy it, and I'd say that fans of slicker, darker bands like Entwine and HIM would find this worthy of a spin or three.

By Jeremy Witt

Production : 4.5/6
Songwriting : 3.5/6
Musicianship : 4.5/6
 
from http://www.loudvision.it/musica_recensioni-eternal-deformity-frozen-circus-1800.html

ETERNAL DEFORMITY: Frozen Circus


Code666 (Audioglobe), 2008

Barocchismi sotto zero
"Più gente entra, più bestie si vedono" ricorda uno scanzonato invito circense che, nel caso specifico degli Eternal Deformity, trova compimento solamente nella scelta del leit motive del nuovo "Frozen Circus".
Un circo del grottesco che si esprime sia iconograficamente che con espliciti rimandi sonori ad accompagnare il fluire di atmosfere che spaziano dal gotico al progressive, lambendo i confini di un death melodico supportato da origini storico-geografiche di ben nota pregnanza. Questo connubio di avanguardismo e tradizione trova degno compimento in un intreccio di riff metallici e compressi, ammorbiditi da passaggi e assoli progressivi dove chitarre e tastiere intessono trame non impossibili ma decisamente ricercate. Le parti di clean voice si giustappongono a granitici attacchi screaming, il tutto corredato da una buona esecuzione tecnica e arrangiamenti al limite del barocchismo. L'intervento del cantato femminile in "Unholy Divine" e i passaggi sinfonici, nota di merito per la suggestiva "Loverlorn", contribuiscono a riscaldare le evoluzioni stilistiche di questo circo dei ghiacci che sembra aver fatto definitivamente breccia nel cuore della nostrana Code 666, tanto da guadagnarsi un contratto per tre dischi.
Complimenti a entrambi, bel colpo.

09/03/2008
Silvia Colombo
 
http://www.bloodchamber.de/cd/e/4641/

Ein aussagekräftiges Cover und fünf illustre Gestalten namens Announcer, Illusionist, Lion Tamer, Juggler und Knife Thrower erschaffen bereits im Vorfeld eine deutliche Erwartungshaltung für „Frozen Circus“. Einen abgedrehten Trip voller bizarrer und grotesker Begebenheiten, illustre imaginäre Darsteller und jede Menge unglaubliche Kunststücke erwartet man von diesem surrealen Kuriositätenkabinett. Rein musikalisch sollte man sich also schon einmal auf ein barrierefreies und avantgardistisches Hörerlebnis voller Gegensätze und Überraschungen einstellen, aber ganz so schlimm kommt es dann doch nicht.

Die Polen von ETERNAL DEFORMITY schleudern dem Zuhörer nämlich nicht einfach nur ein buntes Kaleidoskop an Geräuschen entgegen und verkaufen es anschließend als innovativ. Nein, hier entstanden echte, unterscheidbare Songs, die manchmal sogar fast ein wenig konventionell wirken. Nichtsdestotrotz scheint sich die Band in ihren musikalischen Zutaten kaum zu beschränken und letztlich ist dies der ausschlaggebende Punkt für die Qualität von „Frozen Circus“ und im Gegenzug wohl aber auch dessen Achillesferse.

Keyboardschwangere Hintergründe, ruhige träumerische Momente, polternde Marschrhythmen, aggressive Ausbrüche inklusive lautem Gebrülle und Gekreische sowie melodischer Klargesang und klagende Violinen – die Liste an Stilmitteln ist schier endlos und obendrein sind die meisten Parts auch noch mit jeder Menge weiteren kleinen Details verziert. Selbst die irgendwie erwarteten Kirmes-Sounds finden Einzug ins musikalische Geflecht von ETERNAL DEFORMITY (die übrigens ihre ersten Schritte 1993 als reine Doom Band gemacht haben). Ob man das nun Gothic, Progressive, Avantgarde, Melodic Death/Black oder ABC-Metal nennt, selten waren Genrebezeichnungen so überflüssig. Auch das Stück „Little 15“, einst von DEPECHE MODE als Synthie-Pop-Song veröffentlicht, passt im neuen gotischen Gewand prima ins Gesamtbild, weil es im Grunde kein richtiges Gesamtbild gibt.

Wie auch in einem echten Zirkus bekommt der Hörer ein buntes Sammelsurium an Ideen präsentiert. Wer keine Clowns mag, muss sie trotzdem über sich ergehen lassen; Tierliebhaber können sich höchstens abwenden, im Hintergrund gehen aber die Dressurvorführungen dennoch weiter. Und ebenso muss der Musikkonsument auf „Frozen Circus“ eine gesunde Dosis Neugier mitbringen und gegebenenfalls auch etwas Geduld – dann gibt’s auch etwas fürs Geld. Wer generell aber keine Keyboards mag, der kann sich zumindest die Eintrittskarte sparen, soviel ist sicher.
 
Review & Interview from : www.audiodrome.it

Review : http://www.audiodrome.it/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=3144

ETERNAL DEFORMITY | Frozen Circus

Dopo una lunghissima gavetta, grazie a code666 gli Eternal Deformity hanno la possibilità di raggiungere un pubblico più ampio.

L’impostazione progressive (in senso lato) e l’immaginario circense ricordano gli Arcturus, una band che sembra aver influenzato soprattutto la mentalità degli Eternal Deformity, anche se il tastierista deve più d’un grazie a Steinar Sverd Johnsen. Più che de La Masquerade Infernale si potrebbe parlare di The Sham Mirrors, perché la musica di Frozen Circus può essere molto immediata, e attenzione: non c’è alcun tentativo di introdurre l’elettronica, ma più di qualche sfoggio di tecnica da autentica heavy metal band. Non c’è Garm alla voce, e non c’è nemmeno Simen, ma Kofi sa davvero il fatto suo ed è molto versatile. Gli Eternal Deformity - attingendo a vari sottogeneri del metal estremo, e non solo - riescono nel difficile compito di uscire con pezzi facili, però non banali, alternati a pezzi più prog, però non snervanti. A proposito di immediatezza, l’ormai vecchio trucco di cromare le canzoni dei Depeche Mode funziona sempre alla grande: questa volta tocca a “Little 15”, già ripresa dai Between The Buried And Me, solo molto peggio. Sul fronte complessità risalta invece “Crime”, grazie ai suoi continui cambi di tempo e di atmosfere, sempre però poco faticosi per chi ascolta.

Un’unica piccola richiesta: non chiamiamoli avant-garde, perché compito delle avanguardie è affrettare la presa di coscienza di qualcosa di nuovo e imminente, non di risistemare con gusto qualcosa che già esiste.



A cura di: Fabrizio Garau [fabrizio.garau@audiodrome.it]


Gruppo: Eternal Deformity
Titolo: Frozen Circus
Label: code666 [www.code666.net]
Anno: 2008


Voto: 3/5



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Interview : http://www.audiodrome.it/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=3134


Quindici anni d’esistenza, qualche album alle spalle poco considerato, poi la possibilità di raggiungere più persone con Frozen Circus, pubblicato da code666. Abbiamo cercato di capire insieme agli Eternal Deformity perché questa sembra proprio essere la famosa volta buona.




Il vostro moniker e il vostro logo ci dicono che avete iniziato col metal estremo. Siete ancora estremi, ma in maniera diversa. Com’è cambiato il vostro sound?

Abbiamo iniziato come doom metal band, ma la nostra musica si è evoluta nel corso degli anni. Difficile classificarla assegnandole un unico genere. Lo stile “progressive” degli Eternal Deformity è il risultato di ampi interessi musicali. Non ci siamo mai auto-confinati nell’heavy metal. Perciò puoi trovare facilmente diversi stili in tutti gli album degli Eternal Deformity.

Avete iniziato nel 1993. Avete la stessa formazione? Chi ha fondato gli Eternal Deformity? Chi scrive le canzoni? E i testi?

La band è stata fondata da Aro e Ryba. I componenti della band sono cambiati un paio di volte. A partire dall’album The Serpent Design sono rimasti gli stessi. Le canzoni sono composte da tutta la band e i testi li scrive Kofi.

Sfortunatamente ho sentito solo Frozen Circus, ma – girando per internet – ho trovato molte recensioni positive di The Serpent Design, un’autoproduzione. Secondo voi, perché nessuna etichetta l’ha voluto pubblicare?
Un’etichetta polacca voleva pubblicare quell’album. Però l’offerta non era sufficientemente valida. Così abbiamo deciso di autoprodurci. Difficile dire perché l’album abbia creato solo un po’ d’interesse. Direi che è dovuto al fatto che Serpent Design è uscito in un periodo in cui c’erano specifici trend nella scena metal.

Il vostro album è pubblicato dalla code666/Aural Music. Come siete entrati in contatto? Percepite somiglianze tra voi e band come i Wormfood o i Mechanical Poet?

Abbiamo mandato i nostri dischi a tante label in Polonia e in Europa. I responsi erano molto buoni e un po’ di etichette importanti si sono interessate. Code666 ha fatto l’offerta migliore.
Beh, noi abbiamo a che fare col cosiddetto avant-garde metal, perciò penso che tu possa trovare alcune somiglianze tra gli Eternal Deformity e i Wormfood, per esempio.

Potete essere semplici e immediati, come in “Little 15” o in “So Silent”, e potete essere più complessi e progressive, come in Lovelorn. Avete cercato un equilibrio tra parti facili e difficili, o avete seguito l’istinto?

Cerchiamo di essere spontanei, non pensiamo al fatto che un momento sia progressive, semplice, tagliente e così via… Pensiamo a mostrare le nostre emozioni e a vestirle col sound appropriato.

La vostra versione di “Little 15” è una killer song. Perché le band metal sono così innamorate dei Depeche Mode? Perché avete scelto “Little 15” tra le moltissime canzoni dei Depeche? Per il link con la musica classica?
Si è trattato di una pura coincidenza. Durante una delle prove della band, Kilo (synths) ha suonato un frammento di “Little 15”, e noi ce ne siamo subito innamorati. Com’è venuto fuori dopo, questo numero si è incorporato perfettamente in Frozen Circus.

La vostra musica e l’immaginario circense mi ricordano gli Arcturus. Conoscete questa band?
Sì, la conosco. Si tratta di una delle nostre band preferite! La loro musica ci ha ispirato per un po’ di tempo.

Quando i miei amici punk sentono roba progressive rock o metal, dicono “è solo circo”, perché fare l’acrobata con gli strumenti non fa di te un artista. D’altro canto, gli Arcturus utilizzano l’immagine del circo per descrivere un mondo musicale dove ti devi sempre aspettare l’inaspettato. Che cos’è il circo per gli Eternal Deformity?

Il circo degli Eternal Deformity è costituito da cinque uomini pazzi che si sono uniti per creare musica e esprimere loro stessi… è il nostro circo. E, come nel caso degli Arcturus, è difficile prevedere che cosa accadrà, perciò si può dire che abbiamo qualcosa in comune con loro…

Mi piace molto la voce di Kofi. Kofi, puoi fare il nome di qualcuno che ti ha influenzato?

Kofi: Ho preso ispirazione da diversi cantanti. Il mio preferito in ambito heavy metal – e non ho alcun dubbio nell’indicarlo – è Mikael Åkerfeldt degli Opeth. Il modo in cui alterna voce pulita e pop al growling è uno dei migliori di sempre. Mi piace moltissimo anche il modo nel quale canta Garm degli Ulver. Ogni volta che ho a che fare con i suoi dischi non riesco a smettere di chiedermi come si sia immaginato quelle incredibili (e atipiche) soluzioni vocali. Chi ancora? I Depeche Mode: Dave Gahan, Martin Gore e, nel passato, Alan Wider. Quei ragazzi sanno come fare le armoniche. Simen dei Dimmu Borgir, Ihsahn degli Emperor e molti altri…

Oggi i fan metal possono sentire un’infinità di band molto diverse, dai Sunn o))) ai Dream Theater, dai Gamma Ray ai Rammstein. Sembra che ogni possibile combinazione sia stata trovata. Avete detto che il vostro credo artistico è “ricerca continua e superamento delle barriere”, ma avete mai avuto la sensazione che sia già stato detto tutto prima?

Smyczek: È vero che tutto è già stato detto prima, ma secondo me c’è sempre un po’ di spazio per qualcosa di nuovo. Per questo noi supereremo le barriere e non ci fermeremo nella ricerca di nuovi orizzonti.

Ci sono piani per suonare dal vivo?

Amiamo suonare dal vivo e il contatto diretto coi fan. Al momento, sfortunatamente, non abbiamo piani. Speriamo che la code666 ci aiuti con la promozione, trovandoci anche potenziali concerti. Vi terremo informati.


A cura di: Fabrizio Garau [fabrizio.garau@audiodrome.it]
 
from ORGANART (Uk) http://www.organart.com/

[FONT=Arial,Helvetica][SIZE=-1]ETERNAL DEFORMITY – Frozen Circus (Code666) – From Poland with a rather intriguing mix of circus metal and slightly grotesque industrial/gothic onslaught – grotesque in a positive manner though, kind of circus freak show waiting for the trapeze artist to fall on the share slicing guitar riffs and the euro-prog atmosphere. They lull you with their moody atmospheres then stomp you again just as you’re letting your guard down. Think early Marillion go death/goth metal and thrash about with cod-classical onslaughts and the kitchen sink and the gates of hell and eternal deformity indeed. www.eternal-deformity.com[/SIZE][/FONT]
 
http://www.negatron.it/index.php?op...0192&Itemid=92&mosmsg=Grazie+per+il+tuo+voto!

ETERNAL DEFORMITY Frozen Circus Votazione Negatron: 8/10
Scritto da Maurizio Mazzarella martedì 18 marzo 2008
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E’ una ricetta particolarmente succulenta quella proposta dai polacchi Eternal Deformity. Giunti al quarto album, la band torna sul mercato con “Frozen Circus” per la Code666, dopo “The Serpent Design” uscito nel 2002. I loro primi lavori, erano risultati fortemente influenzati dal sound dei Paradise Lost, ma con “Frozen Circus” la proposta musicale della band polacca si è notevolmente evoluta. La capacità principale di “Announcer” è soci, è infatti quella di saper mettere insieme diversi generi musicali con grande qualità e dinamismo. Fondamentalmente i “Frozen Circus” suonano un variegato death metal melodico, spaziando tra il gothic ed il progressive, alternando il cantato pulito a quello death, infarcendolo ulteriormente di alcune dosi di black sinfonico, senza mantenersi solamente su due binari e senza innalzare alcuna barriera. Dopo l’intro “Retrospection”, particolarmente tetro e cupo, l’ideale per una colonna sonora di un film tratto da un libro di Stephen King, si parte con “The Force Of Your Heart”, un brano particolarmente aggressivo e violento sullo stile degli At The Gates, che non rinuncia mai alla melodia, con un eccezionale lavoro delle tastiere. Un potente battito di pelli apre “Unholy Divine”, un pezzo che ricalca fortemente lo stile dei Crematory, arricchito dalla presenza di una voce femminile. L’oscura “Little 15”, dai ritmi particolarmente lenti, riprende il sound proposto dai Moonspell in un album come “Irreligious”, influenza ponderante anche in “So Silent”, brano dove primeggiano anche alcuni riferimenti ai Soliwork, mentre “Crime” ed “Endless Night” (aperto dal suono di un carillon) ricordano vagamente i nostrani Novembre. “Thor’s Message” è un classico pezzo di death melodico dalle tinte progressive in stile Children Of Bodom, la conclusiva “Lovelorn” è invece il momento più alto dell’album, sette minuti di grande musica, dove la band mette insieme i vari stili proposti nelle precedenti canzoni, con l’aggiunta di flauti e violoncelli. “Frozen Circus” è un grande album e gli Eternal Deformity sono una band di grande personalità e talento che farà molta strada[/FONT]
 
http://www.metal-observer.com/articles.php?lid=1&sid=1&id=13998

[FONT=Arial,Helvetica,sans-serif]Eternal Deformity - Frozen Circus (8/10)[/FONT]
Genre: Avantgarde Metal
Label: Code666
Playing time: 42:40
Band homepage: Eternal Deformity
It is rare that so many disparate sounds and genres are combined as successfully as they are on ETERNAL DEFORMITY’s "Frozen Circus." A song like “Unholy Divine” might be a complete mess if it were recorded by a less talented band. ETERNAL DEFORMITY, however, are competent enough to take multiple vocalists (and vocal styles), elaborate keyboard playing, crunching riffs, intricate lead guitars, and integrate them into one cohesive piece of music. “Little 15” is able to alternate softer, understated passages with bombastic sections (including some dexterous soloing). This schizophrenia, rather than be a detriment to the band, is actually part of the group’s charm and is key to their success. It gives the band a distinctive identity, separating them from the sea of indiscernible Metal acts, including many that call themselves “avant-garde.” It is also fortunate that the album has enough heft and power to still be considered Metal, never descending into uninteresting wankery or wet noodle-like Prog sections. ETERNAL DEFORMITY is smart enough to give their ridiculousness a solid base to build from, resulting in songs that are just as catchy as they are unique.

Those who like their Metal unadorned and unadulterated by inventive and melodic influence will probably overlook "Frozen Circus," and that is a shame. The entire proceedings are unabashedly enjoyable in their absurdity. The title of "Frozen Circus" becomes exceptionally apt in songs like “Crime,” as the keyboards produce a frenetic, circus-like harmonium melody. Time and again, the songs bring to mind images of the kind of insane carnival that ETERNAL DEFORMITY would likely frequent. This unifies the album into a single, mad experience, which is a rather impressive accomplishment considering the glut of different sounds perforating every song. "Frozen Circus" could have sounded disjointed and forgettable, but instead, it is cohesive and focused.
 
http://metal.pl/recenzja.php?id=1711

Tego się nie spodziewałem... Jako ogromny sympatyk metalowej sceny klimatycznej od dawna z większą uwagą przypatruję się każdej nowej płycie z tego nurtu. Zaskoczeniem był dla mnie jednak fakt, iż Eternal Deformity to rodzima kapela, która istnieje na scenie już od 1993 r., a ja wstyd się przyznać do tej pory nie miałem o niej pojęcia... Czas jednak skupić się na głównym powodzie pisania tego tekstu czyli na czwartym longplay'u Polaków.

Od pierwszych dźwięków intra - "Retrospection" ogarnęło mnie uczucie specyficznego podniecenia, dawno żaden krążek nie zaintrygował mnie tak na wstępie. Ta wspaniała wariacja na temat muzyki znanej nam z przedstawień cyrkowych sprawiła, że wprost nie mogłem się doczekać dalszej części. Kiedy już w głośnikach zagościł dynamiczny utwór zatytułowany "The Force Of Your Heart" opuściła mnie cała euforia. Coś w tym graniu było nie tak... Do tej pory nie potrafię jednak zrozumieć co mi nie pasowało, tak się bowiem składa, że teraz z perspektywy kilku kolejnych przesłuchań uważam tą kompozycję za jeden z mocniejszych fragmentów tego wydawnictwa. Potężne, dynamiczne riffy, ciekawy growl, a do tego genialnie użyte klawisze - oto elementy stanowiące o sile tego jak i kolejnych numerów.

Frozen Circus jest bez wątpienia albumem posiadającym własny, unikatowy klimat. Doskonale to słychać w spokojniejszym i bardziej nastrojowym kawałku zatytułowanym "Little 15". W tym konkretnym przypadku bardzo dobrze prezentuje się czysty męski wokal. Skoro już przy wokalu jesteśmy to trzeba oddać panu gardłowemu szacunek za wykonaną pracę. Bardzo ciekawie wypadają głosy na początku "So Silent", mi osobiście kojarzące się z jakąś groteskową aranżacją tematu cyrkowego konferansjera zapowiadającego kolejne atrakcje...

Skoro już wspomniałem o cyrku i grotesce. Obydwa te elementy przenikają się wzajemnie tworząc specyficzny obraz doskonale korespondujący zarówno z tytułem jak i okładką. W tym momencie aż prosi się o nazwanie Frozen Circus koncept albumem, niestety wersja promo nie posiada tekstów tak więc nie odważę się na postawienie takiej tezy, aczkolwiek muzycznie cały czas ta "cyrkowa" atmosfera panuje.

A więc, Eternal Deformity na najnowszej produkcji całkowicie zerwał z doom'owymi korzeniami na rzecz muzyki o wiele bardziej wielowymiarowej i zaskakującej. Usłyszymy tu bowiem wiele elementów znanych chociażby z rock'a progresywnego czy też szeroko pojmowanego gothic metalu. Frozen Circus to bardzo dobra płyta, która przynajmniej dla mnie jest jak najbardziej wystarczającą zachętą do zgłębienia poprzednich dokonań Eternal Deformity.
 
http://muzyka.gery.pl/cms/40334,2,eternal-deformity-frozen-circus,recenzja.html

Eternal Deformity - Frozen Circus

Autor: Łukasz Dubaniowski
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Pamiętam, jak jeszcze niedawno zachwycałem się 'Serpent Design', poprzednim krążkiem Eternal Deformity, mając nadzieję, że chłopaki z Żor już niebawem staną się jasnym punktem na scenie awangardowego metalu. I właśnie dzięki takim krążkom, jak 'Frozen Circus', czy wydany przez Devilish Impressions niemalże w tym samym czasie 'Diabolicanos', mogę być spokojny o kondycję tego gatunku w Polsce.

'Zamarznięty Cyrk' może nie rusza mnie od samego początku, bo po wprowadzającym w klimat płyty rozmytym 'Retrospection' chłopaki otwierają 'The Force Of Your Heart' jakimś takim zbyt sztampowym riffem. Ale jak już się rozkręcą, wpadając momentalnie w skoczne rejony okraszone pachnącą orientem melodyką, to nic tylko zbierać oszronione odłamki szczęki z parkietu. A potem jest już tylko lepiej! Pomijam kwestię samego brzmienia instrumentów, ale to co dzieje się w warsywie merytorycznej, natłoku smaczków, barw i klimatu, to już nawet nie pierwsza liga, a sam czub esktraklasy takiego grania! Eternal Deformity wykorzystuje bowiem do granic możliwości środki i możliwości, które dała im do dyspozycji natura i technika. 'Frozen Circus' jest bowiem czymś na kształt połączenia tego, co tkwi w głowach muzyków z tym, co mogą osiągnąć dzieki zaawansowanej technice, mnogości brzmień i własnym umiejętnościom. 'Frozen Circus' to płyta zarówno awangardowa w treści, jak i bardzo tradycyjna w bezpośrednim przekazie. To nie tylko ciężkie klimatyczne granie, ale również (a może: przede wszystkim!) muzyka oparta na mozolnie budowany tragizmie, elementach operetkowych czy nawet kabaretowych. Być może ktoś powie, że z jednej strony drzemie w tym albumie klimat epickich opowieści Bal-Sagoth, albo groteskowa zabawa z muzyką w duchu przewrotnych kompozycji Notre Dame, ale muszę powiedzieć jedno: Eternal Deformity wypracowało swój własny styl, co słychać nie tylko w arcyciekawej wersji hitu Depeche Mode 'Little 15', ale przede wszystkim naładowanych progresją ekwilibrystycznych szlagierach pokoroju 'Crime', zmieniającego klimat, jak w kalejdoskopie 'Endless Night', operetkowego w formie 'Lovelorn' czy agresywnego i bardzo dalkiego od ciszy 'So Silent'. Mam wrażenie, że 'Frozen Circus', mimo iż nie jest teatrem jednego aktora, bo instrumentaliści wyciskają ze swoich narzędzi ostatnie soki, zwraca uwagę wszechstronnymi wokalami basisty Przemka Kajnata. Za linie dopasowane do momentami karkołomnych pasaży należą się naprawdę duże brawa.

Nie wiem czy cyrk Eternal Deformity jest w rzeczywistości zamarzniętym namiotem, skrywającym fascynujące kształty brył lodu. Ja widzę w nim nóstwo różnych barw, słyszę sypiące iskrami gitary i czuję pachnący bliskowschodnimi przyprawami dźwięk klawiszy. Mało tego, to płyta żywa, spójna i niesamowicie energetyczna, a co za tym idzie bardzo daleka od statycznych, chłodnych monologów. Kto nie skorzysta z zaproszenie zespołu, by zasiąść w pierwszym rzędzie i chłonąć ich najnowszy spektakl musi być naprawdę nie spełna rozumu. Dlaczego? 'Frozen Circus' jest po prostu płytą wartą ze wszech miar polecenia. Każdemu.
 
http://www.amboss-mag.de/reviews/Archiv2/08/r08-02/eternal-deformity.html

ETERNAL DEFORMITY "Frozen Circus" (Prog Black/Death/Gothic Metal)

(Code666)

Mit dem Album der Polen kommt mal eine ganz wilde Nummer herein. ETERNAL DEFORMITY mischen extremen Metal Richtung Black und Death mit Gothic Metal und proggen das zu einem wilden Fluss zusammen. Und das Konzept geht an vielen Stellen sogar auf. Nach dem Intro, das verquere Zirkusstimmung erzeugt, kommt mit "The Force Of Your Heart" gleich das beste Stück auf dem Album. Hier zeigt die Band, das der auf dem ersten Ohr merkwürdige Mix funktionieren kann. Die Nummer geht gut nach vorne, hat interessante Wendungen und macht Bock auf mehr. Leider kommt kein gleichwertiger Track mehr, sogar ein Ausfall mit dem Depeche Mode Cover "Little 15" als vierten Track. Hier wird's richtig gothic und das liegen die größten Schwächen bei den Polen. Cleaner Gesang und düster, gemächlicher rocken, das klappt nicht so gut. Besser sind die Songs, wenn Tempo gemacht und eine dichte Atmosphäre aufgebaut wird.

Was bleibt, ist neben mehreren guten Passagen die wilde, verrückte und bizarre Zirkusatmosphäre, die einen über die gesamte Spielzeit begleitet. Das Album macht Lust auf mehr, wenngleich ich es auch nicht zwingend für einen Kauf empfehlen kann. www.eternal-deformity.com (eller)