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Ce n'est pas la découverte du siècle que m'a offert notre chère [/FONT][FONT=Arial,Helvetica,sans-serif]
Angel[/FONT][FONT=Arial,Helvetica,sans-serif], mais de l'année peut-être pour moi. Certes, on nage en plein délire avec [/FONT][FONT=Arial,Helvetica,sans-serif]
Vampilia[/FONT][FONT=Arial,Helvetica,sans-serif], le côté loufoque que je peux souvent reprocher à certains groupes, qui le font sans musicalité aucune, est cette fois-ci admirable de profondeur et de beauté.[/FONT]
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Oui, j'ose employer le mot beauté à propos d'un album qui de par sa complexité en repoussera plus d'un. Imaginez qu'on vous explique pourquoi la folie renferme une forme de pureté magnifique et que vous compreniez. Voilà, vous écoutez Vampilia. On embarque, on largue les amarres et en un rien de temps ce qui s'annonçait comme une croisière douce et paisible au son des violons (toujours imbattables quand ils sont joué par nos amis japonais) se transforme rapidement en course poursuite à bord de podracers.[/FONT]
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Trois premiers titres qui détendent, et le mot est faible. On sent le cerisier en fleurs, le jardin zen, les moments "dans le vide" qui nous traversent parfois. C'est beau, tout simplement. Magnifiques arrangements, Dieu que le Japon doit perdurer.[/FONT]
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Sur la longueur, on peut décrocher par moments. On ne doit probablement pas écouter cet album en une seule fois, le nombre de titres (24!) parle de lui-même. Pourtant certains sont très courts à l'instar de ce qui se fait dans le grindcore ou le métal très extrême. [/FONT]
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Mais là on tape dans un genre de "Bohémian Rapsody" de Queen boosté à cette spécificité asiatique de toujours sonner "de travers" qui donne quelque chose de totalement unique.[/FONT]
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Piano, violons, batterie survoltée...On se prend des blasts, des passages tziganes, des[/FONT]
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envolées dignes des soundtracks de Final Fantasy, des voix d'opéra qui inquiètent presque, des délires de la diction...on en prend plein-la-gueule. [/FONT]
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Techniquement, c'est parfait, de la dissonance la plus abstraite à l'ensemble mélodique de charme, ca ne déborde pas. On pourrait toutefois trouver le mix un peu violent pour les parties les plus douces mais au final, cela rend tellement puissantes ces tornades de folie qu'on ne peut même pas leur reprocher, c'est complètement cohérent.[/FONT]
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En gros, il faut tenter l'expérience, même si elle ne vous réussit pas au final, vous[/FONT]
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aurez découvert un ovni dans toute sa splendeur. Je comptais vous trouver une belle phrase de conclusion comme celles que les groupes s'empressent de copier-coller pour résumer la chronique en ne gardant que les bons côtés, mais je crois que pour cette fois, il y en a si peu que ca ne sert à rien. Il faut écouter cet album, c'est tout.[/FONT]
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PS : Si on trouve seulement Bjork dans la catégorie "intérêts" de leur compte facebook, c'est pas un hasard. Et mention spéciale aux noms des chansons. Sympa de taper la tracklist.[/FONT]